Dans la continuité de notre billet du 1er mars dernier, nous complétons et actualisons celui-ci avec les derniers évènements intervenus dans la « course » à la présidentielle jusqu’à la proclamation, hier - 7 mars - de la liste officielle des candidates et candidats par le Conseil Constitutionnel.
Conformément à l’article 58 de notre Constitution du 4 octobre 1958 instaurant la Vème République, le Conseil Constitutionnel « veille à la régularité de l'élection du Président de la République. Il examine les réclamations et proclame les résultats du scrutin ».
Dans le cadre de cette fonction électorale (
en sus de son rôle majeur qu'est le contrôle de la conformité des Lois à la Constitution), c’est à son Président que revient, entre autres, de proclamer les candidatures ayant obtenus le nombre de parrainages nécessaires (
500 signatures requises) pour concourir in fine à l’élection nationale suprême au suffrage universel.
C’est donc ce qu’a fait hier, à 12 heures, Laurent FABIUS l’actuel Président du « Conseil des sages » siégeant dans l’aile Montpensier du Palais Royal.
La liste officielle des candidates et candidats à la Présidence de la République pour les élections des dimanches 10 et 24 avril prochains.
Nathalie ARTHAUD, candidate du parti politique Lutte Ouvrière (LO).
Nicolas DUPONT-AIGNAN, candidat du parti Debout la France.
Anne HIDALGO, candidate du Part Socialiste (
PS).
Yannick JADOT, candidat du parti Europe Écologie Les Verts (
EELV).
Jean LASSALLE, candidat du mouvement Résistons.
Marine LE PEN, candidate du parti Rassemblement National (
RN).
Emmanuel MACRON, candidat du parti politique La République En Marche (
LaREM).
Jean-Luc MELANCHON, candidat du parti La France Insoumise.
Valérie PECRESSE, candidate du parti Les Républicains (
LR).
Philippe POUTOU, candidat du parti NPA, Nouveau Parti Anticapitaliste.
Fabien ROUSSEL, candidat du Parti Communiste Français (
PCF).
Eric ZEMMOUR, candidat du parti La Reconquête.
Nous nous permettons de renvoyer à notre précédent billet sur
l'élection 2022 du Président de la République (à l’exception d’un d’entre eux qui le 1er mars dernier n’était toujours pas officiellement candidat ; voir infra) pour connaitre leur programme et promesses sur les thèmes du droit au logement, de l’immobilier, de l’habitat, de la construction, de l’urbanisme et diverses problématiques immobilières associées : transition écologique, succession et fiscalité immobilière notamment.
L’ensemble des postulantes et postulants - dont les 12 précités - avaient jusqu’au 4 mars, 18 heures, pour déposer leur candidature (
ou, le cas échéant, la retirer de leur propre chef) accompagnée de leurs différents parrainages, ainsi que de leurs déclarations de situation patrimoniale et déclarations d'intérêts et d'activités (
également soumises au contrôle du Conseil Constitutionnel).
A cet égard, nous avions noté en préambule à notre précédente analyse que les personnes recensées étaient celles pouvant se prévaloir d’au moins un parrainage d’un élu, tout en ayant postulé elles-mêmes à la fonction de chef de l’État. Ce qui n’était pas le cas de certaines personnalités, en l’occurrence de Jean-Louis BORLOO, de Carole DELGA, de François HOLLANDE, d’Emmanuelle MENARD, de Laetitia SAINT-PAUL et de Guillaume MEURICE.
A cette liste, il convient d’ajouter à présent les personnes suivantes qui, dans la dernière ligne droite des parrainages, en ont reçu au moins un : Christian-Jacques ARNAL, Christophe BLANCHET, Jean Baptiste GIFFON, Raphaël GLUKSMANN, Alexandre JUVING-BRUNET, Nicolas LACROIX, Thomas PESQUET, Edouard PHILIPPE, François RUFFIN.
Enfin, il s’agissait de prétendantes ou de prétendants qui n’avaient pas décidé de se retirer de façon officielle de la campagne électorale (
alors qu’ils étaient donc candidats à moment donné), comme ce fut le cas de Michel BARNIER, d’Arnaud MONTEBOURG et de Florian PHILIPPOT. A ce décompte de trois candidats ayant volontairement fait marche arrière est venue s’ajouter, le 2 mars dernier, Christiane TAUBIRA.
Ces mises à jour - actualité
effervescente oblige - de notre précédent billet étant réalisées, notons également à cet égard que dans les ultimes moments permettant de postuler, l’actuel Président de la République s’est officiellement proclamé (
mettant fin à un suspens qui n’en n’était pas un, ne serait-ce que parce que son entourage élyséen immédiat avait préalablement annoncé son premier meeting de… campagne ; lequel sera finalement annulé, mais en raison des circonstances internationales tragiques que traverse l’Europe, le peuple ukrainien, bien sûr, au premier chef), ainsi qu’un autre candidat (
disposant d’un portail web en vue de l’élection présidentielle et pouvant se prévaloir d’au moins un parrainage).
Aussi, dans le but d’offrir une information la plus complète possible à nos lectrices et lecteurs, voici les propositions de ces deux candidats (
quand bien même le second ne fait pas partie de la liste officielle précitée proclamée par le Président du Conseil Constitutionnel) présentés par ordre alphabétique afin - à l’instar de la première partie de notre billet - de faire preuve de la plus grande neutralité et objectivité possible.
Et, dans cet ordre d’idée, rappelons ici que nous reprenons leur programme tel qu’il apparait - pour la majorité d’entre eux - sur leur propre site internet dédié à la campagne présidentielle (
ou celui de leur organisation ou parti politique affilié) ou encore dans un document écrit - de leurs propres mains ou via leur équipe de campagne (
hypothèse de Jean-Luc MELANCHON abordée dans notre billet du 1er mars et d’Emmanuel MACRON traitée ci-après) - consacré exclusivement à leur candidature et à leurs propositions pour la France aux cours des cinq ans à venir.
Par voie de conséquence, la longueur du texte qui leur est ici dédiée résulte uniquement de ce que ces candidats proposent eux-mêmes, directement, en matière immobilière (
et non de commentaires journalistiques ou politiques, d’analyses éditoriales ou propos « d’experts », dans tous les cas quasi-inévitablement orientés, a minima impliquant une interprétation épistémologiquement source de subjectivité), donc nullement d’un choix personnel, d’une vision propre/partisane de notre part.
Les deux « ultimes » prétendants à la présidence de la République ont ainsi été :
Eric MASSAT - Direction de Domicilium
Docteur en Droit, Expert du marché immobilier.
Fondateur et co-gérant de Domicilium. Depuis 2007 société pionnière et leader de la chasse immobilière en Haute-Garonne et Occitanie.
Ancien Avocat au barreau de Toulouse, ancien
Enseignant et Chercheur à UT1 (Université Toulouse Capitole) et à l’IEP de Toulouse.
Depuis 1993 au centre de la vie économique, sociale et culturelle toulousaine.