Partie II - Élections présidentielles 2022 : le programme des candidates et candidats en matière de logement, d’immobilier, d'habitat, de construction, d'urbanisme et des thématiques immobilières gravitant autour : écologie, succession et fiscalité.

Dans la continuité de notre billet du 1er mars dernier, nous complétons et actualisons celui-ci avec les derniers évènements intervenus dans la « course » à la présidentielle jusqu’à la proclamation, hier - 7 mars - de la liste officielle des candidates et candidats par le Conseil Constitutionnel.

Conformément à l’article 58 de notre Constitution du 4 octobre 1958 instaurant la Vème République, le Conseil Constitutionnel « veille à la régularité de l'élection du Président de la République. Il examine les réclamations et proclame les résultats du scrutin ».

Dans le cadre de cette fonction électorale (en sus de son rôle majeur qu'est le contrôle de la conformité des Lois à la Constitution), c’est à son Président que revient, entre autres, de proclamer les candidatures ayant obtenus le nombre de parrainages nécessaires (500 signatures requises) pour concourir in fine à l’élection nationale suprême au suffrage universel.

C’est donc ce qu’a fait hier, à 12 heures, Laurent FABIUS l’actuel Président du « Conseil des sages » siégeant dans l’aile Montpensier du Palais Royal.

La liste officielle des candidates et candidats à la Présidence de la République pour les élections des dimanches 10 et 24 avril prochains.

Nathalie ARTHAUD, candidate du parti politique Lutte Ouvrière (LO).

Nicolas DUPONT-AIGNAN, candidat du parti Debout la France.

Anne HIDALGO, candidate du Part Socialiste (PS).

Yannick JADOT, candidat du parti Europe Écologie Les Verts (EELV).

Jean LASSALLE, candidat du mouvement Résistons.

Marine LE PEN, candidate du parti Rassemblement National (RN).

Emmanuel MACRON, candidat du parti politique La République En Marche (LaREM).

Jean-Luc MELANCHON, candidat du parti La France Insoumise.

Valérie PECRESSE, candidate du parti Les Républicains (LR).

Philippe POUTOU, candidat du parti NPA, Nouveau Parti Anticapitaliste.

Fabien ROUSSEL, candidat du Parti Communiste Français (PCF).

Eric ZEMMOUR, candidat du parti La Reconquête.

Nous nous permettons de renvoyer à notre précédent billet (à l’exception d’un d’entre eux qui le 1er mars dernier n’était toujours pas officiellement candidat ; voir infra) pour connaitre leur programme et promesses sur les thèmes du droit au logement, de l’immobilier, de l’habitat, de la construction, de l’urbanisme et diverses problématiques immobilières associées : transition écologique, succession et fiscalité immobilière notamment.

L’ensemble des postulantes et postulants - dont les 12 précités - avaient jusqu’au 4 mars, 18 heures, pour déposer leur candidature (ou, le cas échéant, la retirer de leur propre chef) accompagnée de leurs différents parrainages, ainsi que de leurs déclarations de situation patrimoniale et déclarations d'intérêts et d'activités (également soumises au contrôle du Conseil Constitutionnel).

A cet égard, nous avions noté en préambule à notre précédente analyse que les personnes recensées étaient celles pouvant se prévaloir d’au moins un parrainage d’un élu, tout en ayant postulé elles-mêmes à la fonction de chef de l’État. Ce qui n’était pas le cas de certaines personnalités, en l’occurrence de Jean-Louis BORLOO, de Carole DELGA, de François HOLLANDE, d’Emmanuelle MENARD, de Laetitia SAINT-PAUL et de Guillaume MEURICE.

A cette liste, il convient d’ajouter à présent les personnes suivantes qui, dans la dernière ligne droite des parrainages, en ont reçu au moins un : Christian-Jacques ARNAL, Christophe BLANCHET, Jean Baptiste GIFFON, Raphaël GLUKSMANN, Alexandre JUVING-BRUNET, Nicolas LACROIX, Thomas PESQUET, Edouard PHILIPPE, François RUFFIN.

Enfin, il s’agissait de prétendantes ou de prétendants qui n’avaient pas décidé de se retirer de façon officielle de la campagne électorale (alors qu’ils étaient donc candidats à moment donné), comme ce fut le cas de Michel BARNIER, d’Arnaud MONTEBOURG et de Florian PHILIPPOT. A ce décompte de trois candidats ayant volontairement fait marche arrière est venue s’ajouter, le 2 mars dernier, Christiane TAUBIRA.

Ces mises à jour - actualité effervescente oblige - de notre précédent billet étant réalisées, notons également à cet égard que dans les ultimes moments permettant de postuler, l’actuel Président de la République s’est officiellement proclamé (mettant fin à un suspens qui n’en n’était pas un, ne serait-ce que parce que son entourage élyséen immédiat avait préalablement annoncé son premier meeting de… campagne ; lequel sera finalement annulé, mais en raison des circonstances internationales tragiques que traverse l’Europe, le peuple ukrainien, bien sûr, au premier chef), ainsi qu’un autre candidat (disposant d’un portail web en vue de l’élection présidentielle et pouvant se prévaloir d’au moins un parrainage).

Aussi, dans le but d’offrir une information la plus complète possible à nos lectrices et lecteurs, voici les propositions de ces deux candidats (quand bien même le second ne fait pas partie de la liste officielle précitée proclamée par le Président du Conseil Constitutionnel) présentés par ordre alphabétique afin - à l’instar de la première partie de notre billet - de faire preuve de la plus grande neutralité et objectivité possible.

Et, dans cet ordre d’idée, rappelons ici que nous reprenons leur programme tel qu’il apparait - pour la majorité d’entre eux - sur leur propre site internet dédié à la campagne présidentielle (ou celui de leur organisation ou parti politique affilié) ou encore dans un document écrit - de leurs propres mains ou via leur équipe de campagne (hypothèse de Jean-Luc MELANCHON abordée dans notre billet du 1er mars et d’Emmanuel MACRON traitée ci-après) - consacré exclusivement à leur candidature et à leurs propositions pour la France aux cours des cinq ans à venir.

Par voie de conséquence, la longueur du texte qui leur est ici dédiée résulte uniquement de ce que ces candidats proposent eux-mêmes, directement, en matière immobilière (et non de commentaires journalistiques ou politiques, d’analyses éditoriales ou propos « d’experts », dans tous les cas quasi-inévitablement orientés, a minima impliquant une interprétation épistémologiquement source de subjectivité), donc nullement d’un choix personnel, d’une vision propre/partisane de notre part.

Les deux « ultimes » prétendants à la présidence de la République ont ainsi été :

Emmanuel MACRON, candidat du parti politique La République En Marche (LaREM).

L’actuel Président de la République française a postulé à sa réélection le 3 mars dernier, soit un jour avant la clôture des inscriptions (la terrible guerre frappant l’Europe suite à l’invasion de la Russie en Ukraine expliquant en partie cet état de fait ; voir à ce sujet le propos introductif de notre précédent billet).

A l’instant T, soit à 33 journées du premier tour des élections présidentielles, le site internet de campagne de celui qui brigue un second mandat à la fonction présidentielle ne fait référence qu’à son programme pour l’élection de 2017.

Mais si ce candidat conduit un second quinquennat (et, comme du reste l’ensemble de ses  concurrentes et concurrents, sous réserve également de bénéficier à l’issue des élections législatives qui suivront le vote des présidentielles d’une majorité à l’Assemblée Nationale lui permettant de mener sa politique, sans quoi il cohabitera avec une autre majorité et devra concilier avec les choix du Premier Ministre et du Gouvernement de ce dernier, issus d’un camp adverse), il promet dans son acte de candidature officiel - qui a pris la forme d’un courrier écrit aux françaises et français paru dans la presse quotidienne régionale - de poursuivre « les transformations engagées » durant son premier mandat.

Sur cette ligne, alors qu’Emmanuel MACRON énumère dans sa lettre programmatique du 4 mars plusieurs chantiers - l’école, le grand âge, la famille, la citoyenneté, les énergies renouvelables, le nucléaire, l’agriculture, le numérique, le spatial, les forces de sécurité, la justice et l’hôpital - il n’évoque pas les questions du droit au logement, de l’habitat, de l’immobilier, de la construction, de l’urbanisme ou encore, en corollaire à ces thèmes principaux, la rénovation énergétique, le droit des successions et la fiscalité (immobilière).

Nous ne pouvons donc, en ce 8 mars 2022, qu’inviter ceux qui le souhaitent à consulter, le moment venu, le portail du parti politique en-marche afin de savoir ce que, le cas échéant, proposera concrètement son candidat dans ces différents domaines au cœur de notre sujet de réflexion.

Paul MONTSERRAT, candidat du mouvement Avenir France 2022.

Ce candidat, médecin, cardiologue à BORDEAUX, recensé dans les ultimes jours ayant précédé la clôture des inscriptions au Conseil Constitutionnel (et bénéficiant d’un parrainage validé par les neuf « sages du Palais Royal »), ne formule pas sur son site internet de campagne avenirfrance2022 (orienté sur le monde hospitalier et la gestion de la crise sanitaire liée au virus du Covid-19) de proposition en matière de logement, d’immobilier, d’habitat, de construction, d’urbanisme ou de thématiques immobilières gravitant autour, telles que la transition écologique, le droit des successions et la fiscalité immobilière.

E. MASSAT - Chasseur Immobilier Domicilium

Publié le mardi 08 mars 2022